3 - L’évolution de la communication humaine (suite) :
Après la sagesse issue de l’expérience acquise, à même de définir des règles de comportement reconnues par tous,
une régression des comportements a lieu.
Face à cette fragilité de la conscience collective, un guide doit donc
s’imposer.
Nous verrons s’installer, chez Moïse, un dialogue entre ses désirs, ses doutes, ses colères, et son dieu qui se manifeste comme une
voix intérieure avec laquelle il doit composer. Cette voix lui indique les difficultés qu’il va rencontrer, au moment où des pulsions de violence surgissent en lui contre ceux qui bafouent son autorité.
Dieu serait ici
la voix de l’expérience qui tente de le guider sur le chemin de la paix et de la liberté.
B – L’évolution humaine, ses avancées et ses régressions :
Bible Louis Segond - Exode 32 : 1-35
Exode 32 : 1
Le peuple, voyant que Moïse tardait à descendre de la montagne, s'assembla autour d'Aaron, et lui dit : Allons! Fais-nous un dieu qui marche devant nous, car ce Moïse, cet homme qui nous a fait sortir du pays d'Égypte, nous ne savons ce qu'il est devenu.
Les hommes ont accédé à la liberté grâce à
un chef capable de les guider. Mais leur évolution commence à peine : ce sont encore des enfants dépendants d’une autorité protectrice et éducatrice. Croyant avoir perdu leur guide, ils se rapprochent de leurs anciennes croyances. À défaut de voir le monde réel, ils ont besoin d’un support tangible.
Sans une autorité qui leur impose un changement d’habitudes,
les hommes peinent à évoluer.
Exode 32 : 2
Aaron leur dit : Ôtez les anneaux d'or qui sont aux oreilles de vos femmes, de vos fils et de vos filles, et apportez-les-moi.
Moïse agit en homme responsable. Tandis qu'il conduit son peuple vers la liberté il a choisi de s’isoler pour
trouver les réponses à ses questionnements.
De son côté, Aaron apparaît comme sa facette archaïque, encore rattachée au passé et capable de ramener le peuple vers ses
anciennes croyances [cf : Apis, Moloch]. La confiance se porte naturellement vers lui car il rassure en répondant favorablement aux désirs.
« Les solutions qui ont fait leurs preuves sont rassurantes. »
Exode 32 : 3
Et tous ôtèrent les anneaux d'or qui étaient à leurs oreilles, et ils les apportèrent à Aaron.
Exode 32 : 4
Il les reçut de leurs mains, jeta l'or dans un moule, et fit un veau en fonte. Et ils dirent: Israël ! Voici ton dieu, qui t'a fait sortir du pays d'Égypte.
Pour un peuple encore aveugle et inadapté à la liberté, retrouver ses anciennes croyances et les images de ses dieux est rassurant.
De plus, le nouveau support de leur croyance n’est pas un animal adulte, mais
le petit de la vache. S’il possède la connaissance instinctive de ses besoins, son instinct n’a pas encore eu le temps de s’intégrer dans une collectivité.
Le peuple immature se donne, tout naturellement, le dieu
qui correspond à l’évolution de sa conscience.
Pour celui qui ne sait voir, toucher rassure.
Exode 32 : 5
Lorsqu'Aaron vit cela, il bâtit un autel devant lui, et il s'écria : Demain, il y aura fête en l'honneur de l'Éternel !
Aaron sait que la fête est un
hommage indispensable pour remercier un dieu protecteur.
Exode 32 :6
Le lendemain, ils se levèrent de bon matin, et ils offrirent des holocaustes et des sacrifices d'actions de grâces. Le peuple s'assit pour manger et pour boire; puis ils se levèrent pour se divertir.
L’immaturité des hommes transparaît dans chacun de leurs actes. Ils n’agissent pas pour organiser leur vie, mais,
comme des enfants, ils s’intéressent à leur nouveau jouet, puis se contentent de
satisfaire leurs besoins immédiats : manger, se divertir, dormir.
La fête du veau d'or. Nicolas Poussin
Exode 32 : 7
L'Éternel dit à Moïse : « Va, descends ; car ton peuple, que tu as fait sortir du pays d'Égypte, s'est corrompu ».
Deux façons de comprendre le texte peuvent se voir ici.
1 - Le dieu, comme tout personnage qui dirige un état,
ne peut s’abaisser à éduquer son peuple. Ayant pris conscience de la situation, il a besoin d’un ministre pour intervenir.
2 - Toutefois, indépendamment de son dieu, Moïse, en chef responsable et expérimenté, se doute que, sans lui, son peuple va sombrer dans l’anarchie.
Son expérience lui permet d’
anticiper les difficultés à venir.
C’est à cette vision de Moïse que nous allons nous intéresser : pour nous, le dieu serait ici
l’inconscient de Moïse [cf : L'inconscient anticipe].
« Le doute, qu’il soit ou non justifié,
déclenche un dialogue intérieur. »
Exode 32 : 8
« Ils se sont promptement écartés de la voie que je leur avais prescrite; ils se sont fait un veau en fonte, ils se sont prosternés devant lui, ils lui ont offert des sacrifices, et ils ont dit : Israël ! Voici ton dieu, qui t'a fait sortir du pays d'Égypte. »
Moïse sait écouter en lui la voix qui lui fait pressentir les difficultés.
Il connaît les comportements possibles d’un peuple enfant. Ce peuple, nourri des croyances et des images des dieux de l’Égypte, a peu de chance de
s’engager seul dans la bonne direction.
Exode 32 : 9
L'Éternel dit à Moïse : « Je vois que ce peuple est un peuple au cou roide. »
L’intuition de Moïse provient du rôle qu’il a joué entre Pharaon et son peuple réduit en esclavage : il connaît les raisons de l’un et ressent les besoins de l’autre.
Un peuple réduit en esclavage n’a d’autre expérience que d’
obéir aux directives imposées dès son enfance : un cou raide indique cette impossibilité à tourner son regard ailleurs que dans la direction qu’il connaît déjà.
On retrouve ici l’importance du chef et de
sa connaissance des hommes. C’est en tant que représentant d’un « dieu-
évolution » juste, qu’il pourra guider son peuple sur le chemin de la vie.
Exode 32 : 10
« Maintenant laisse-moi ; ma colère va s'enflammer contre eux, et je les consumerai ; mais je ferai de toi une grande nation ».
A cette époque, les mentalités n’ont pas encore évolué :
seul le châtiment peut contrôler les dérives, et Moïse n’échappe pas à des pulsions de violence.
A l'inverse, celui qui sait
se faire obéir deviendra le chef d'une grande nation.
«Les chefs suprêmes
acceptent difficilement la désobéissance.»
Exode 32 : 11
Moïse implora l'Éternel, son Dieu, et dit : « Pourquoi, ô Éternel ! Ta colère s'enflammerait-elle contre ton peuple, que tu as fait sortir du pays d'Égypte par une grande puissance et par une main forte ? »
On peut entendre ce passage de trois façons différentes :
1 – Moïse s’adresse à Dieu et, tout comme Joseph et Jacob,
il négocie avec lui.
2 – Si Dieu n’est qu’un « Seigneur » puissant et autoritaire
[cf : les dons de terres], on peut supposer que Moïse retrouve dans ce passage les mots qu’il a pu employer en négociant avec Pharaon la liberté de son peuple.
3 - On peut supposer encore que ce dialogue
est intérieur, entre deux forces opposées qui l’habitent : la compassion et la colère.
Il est le père qui aime ses enfants et voudrait leur bonheur, tout en acceptant difficilement de ne pas être obéi aveuglément.
Exode 32 : 12
« Pourquoi les Égyptiens diraient-ils : C'est pour leur malheur qu'il les a fait sortir, c'est pour les tuer dans les montagnes, et pour les exterminer de dessus la terre ? Reviens de l'ardeur de ta colère, et repens-toi du mal que tu veux faire à ton peuple. »
En remettant en cause la colère divine, c’est à
ses propres pulsions de violence que Moïse s’adresse.
Exode 32 : 13
« Souviens-toi d'Abraham, d'Isaac et d'Israël, tes serviteurs, auxquels tu as dit, en jurant par toi-même : Je multiplierai votre postérité comme les étoiles du ciel, je donnerai à vos descendants tout ce pays dont j'ai parlé, et ils le posséderont à jamais. »
La véritable évolution d’un peuple ne survient que si l’autorité qui l’a guidé reconnaît ses erreurs.
Moïse a retenu l’histoire de ses ancêtres pour en tirer sa propre expérience.
Nous pouvons voir, ici, la démarche intérieure d’un homme qui confronte
ses convictions religieuses avec la
maturation de sa pensée.
Moïse peut-il renoncer à guider son peuple malgré les promesses qu’il lui a faites ?
Moïse entre colère et compassion.
Exode 32 : 14
Et l'Éternel se repentit du mal qu'il avait déclaré vouloir faire à son peuple.
En un instant, tout s’inverse.
Le chef compatissant vient de l’emporter contre le chef blessé dans son orgueil.
Nul ne peut être juste s’il est guidé par ses pulsions. La compassion doit demeurer le support de sa gouvernance.
Nous retrouvons ici l’opposition entre
la raison qui gouverne, et
le cœur qui ressent en apportant sa propre connaissance du monde.
Moïse, vient de faire un choix important : il vient de choisir pleinement sa sensibilité et sa compassion retrouvées.
Exode 32 : 15
Moïse retourna et descendit de la montagne, les deux tables du témoignage dans sa main ; les tables étaient écrites des deux côtés, elles étaient écrites de l'un et de l'autre côté.
Chaque règle de vie est inscrite de deux façons :
- l’une, inscrite sur le côté visible, est vécue le plus souvent comme une
loi coercitive,
- l’autre est inscrite sur le côté invisible, et seul peut la lire celui qui ressent que,
derrière la loi, se cache le cœur et le respect de tout être et de toute chose.
Exode 32 : 16
Les tables étaient l'ouvrage de Dieu, et l'écriture était l'écriture de Dieu, gravée sur les tables.
Une loi écrite s’adresse à la raison et n’a pas d’autre objet que de
réguler les relations au sein de la société. Elle diffère du
sens moral qui n’intervient que si on agit à la fois pour son propre bien et celui des autres. Cependant cette loi s’en inspire pour établir ses règles.
Nous retrouvons ici la façon dont l'Evolution s'est déroulée
[cf : l'évolution des moyens de communication]: elle a commencé par le développement de la perception sensible, puis, avec la nécessité de communiquer, les langages sont apparus et se sont succédés sous différentes formes : langage du corps, expressions au niveau de la face, langage vebal.
Exode 32 : 17
Josué entendit la voix du peuple, qui poussait des cris, et il dit à Moïse : « Il y a un cri de guerre dans le camp. »
Tandis qu’Aaron est proche du peuple, Josué est proche de Moïse : ils représentent
deux autres facettes de la personnalité de Moïse.
Aaron est celui qui
entend les besoins du peuple. Quant à Josué, il
interprète à sa façon les cris qu’il entend sans ressentir ce qu’ils expriment.
Exode 32 : 18
Moïse répondit : « Ce n'est ni un cri de vainqueurs, ni un cri de vaincus ; ce que j'entends, c'est la voix de gens qui chantent. »
Moïse ne juge pas négativement, il est à l’écoute, capable de décrire ce qu’il entend et ressent.
Pour autant, sa démarche intérieure a-t-elle pleinement abouti ? S’il est capable d’éprouver de l’empathie, sera-t-il capable de la faire triompher ?
Exode 32 : 19
Et, comme il approchait du camp, il vit le veau et les danses. La colère de Moïse s'enflamma ; il jeta de ses mains les tables, et les brisa au pied de la montagne.
Confronté au spectacle de la régression de son peuple,
il régresse lui-même, et laisse ressurgir en lui le seigneur tout-puissant prêt à consumer son peuple [cf : Exode 32:10].
On retrouve ici une caractéristique de la personnalité humaine : elle est
capable de comprendre la vie grâce au raisonnement,
capable de l’expliquer dans des écrits emplissant des bibliothèques entières, mais elle ne parvient pas à
mettre ce savoir
en application.
Exode 32 : 20
Il prit le veau qu'ils avaient fait, et le brûla au feu ; il le réduisit en poudre, répandit cette poudre à la surface de l'eau, et fit boire les enfants d'Israël.
Malgré le savoir accumulé, l’exercice de la sagesse est difficile quand la colère survient.
Moïse punit !
Exode 32 : 21
Moïse dit à Aaron : « Que t'a fait ce peuple, pour que tu l'aies laissé commettre un si grand péché ? »
Moïse cherche un bouc émissaire. C’est tout d’abord son serviteur Aaron.
En ce sens il revêt l’habit du dieu tout-puissant qui s’apprêtait à punir son peuple coupable de sa désobéissance [cf : Exode 32 : 10].
Exode 32 : 22
Aaron répondit : « Que la colère de mon seigneur ne s'enflamme point ! Tu sais toi-même que ce peuple est porté au mal. »
Aaron, autre facette de Moïse, rejette alors la responsabilité sur le peuple.
Chaque événement entraîne ainsi des
réactions en chaîne pour déterminer qui est responsable, et quelle solution doit être apportée.
Exode 32 : 23
Ils m'ont dit : « Fais-nous un dieu qui marche devant nous ; car ce Moïse, cet homme qui nous a fait sortir du pays d'Égypte, nous ne savons ce qu'il est devenu. »
Nous avons vu les différentes personnalités paternalistes de Moïse, autoritaire ou compatissante.
Aaron se montre comme un père qui ne cherche pas les conflits et accorde à ses enfants tout ce qu’ils lui demandent.
Exode 32 : 24
Je leur ai dit : « Que ceux qui ont de l'or, s'en dépouillent! Et ils me l'ont donné; je l'ai jeté au feu, et il en est sorti ce veau. »
Il préfère se justifier plutôt que d’endosser la responsabilité de ses actes.
Exode 32 : 25
Moïse vit que le peuple était livré au désordre, et qu'Aaron l'avait laissé dans ce désordre, exposé à l'opprobre parmi ses ennemis.
Moïse, de son côté, ne peut accepter le déshonneur qui touche son peuple et
qui rejaillit sur lui.
Exode 32 : 26
Moïse se plaça à la porte du camp, et dit : « A moi ceux qui sont pour l'Éternel ! »
Et tous les enfants de Lévi s'assemblèrent auprès de lui.
Nous avons vu les différentes personnalités de Moïse, compatissante ou autoritaire.
Il reprend sa place aux commandes de son peuple.
Va-t-t-il le faire en dirigeant
démocrate, ou en
autocrate ?
Va-t-il guider ou punir ?
Exode 32 : 27
Il leur dit : « Ainsi parle l'Éternel, le Dieu d'Israël : Que chacun de vous mette son épée au côté; traversez et parcourez le camp d'une porte à l'autre, et que chacun tue son frère, son parent. »
Un peuple libéré peut retomber dans ses erreurs. Il en va de même pour le guide qui, après avoir lutté contre la tyrannie, devient lui-aussi un tyran.
Alors que l’ordre semblait rétabli, Moïse se laisse emporter par la colère : seule
la mort des coupables est la solution.
Pour justifier sa décision, il invoque la parole divine.
Exode 32 : 28
Les enfants de Lévi firent ce qu'ordonnait Moïse ; et environ trois mille hommes parmi le peuple périrent en cette journée.
Moïse s’est transformé, à l’image de son dieu, en chef sanguinaire.
Le chemin apparaît long et difficile
entre le sens moral reconnu intérieurement,
et sa mise en pratique.
Exode 32 : 29
Moïse dit : « Consacrez-vous aujourd'hui à l'Éternel, même en sacrifiant votre fils et votre frère, afin qu'il vous accorde aujourd'hui une bénédiction. »
On constate combien les progrès peuvent s’évanouir en peu de temps : l’évolution vient de se transformer en régression.
Les exemples de tels massacres se retrouvent au fil des siècles, qu’ils aient des motivations religieuses ou politiques. 25 siècles plus tard, on assistera aux mêmes massacres bénis par un patriarche se réclamant du même dieu.
« La loi est indispensable
lorsque la perception sensible est perdue.
Elle s’applique au peuple,
comme au dirigeant. »
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Le dialogue intérieur de Moïse va maintenant
redevenir un dialogue avec le dieu.
Ne pouvant accepter la désobéissance, Moïse, en a rendu son peuple responsable et l'a puni.
Il va maintenant se justifier en invoquant l’Eternel pour appuyer ses décisions.
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Exode 32 : 30
Le lendemain, Moïse dit au peuple : « Vous avez commis un grand péché. Je vais maintenant monter vers l'Éternel : j'obtiendrai peut-être le pardon de votre péché. »
Moïse a abandonné toute empathie. Seule sa fonction de représentant d’un dieu souverain le guide.
Il reconnaît
un seul péché : la désobéissance. Son dieu « tout-puissant » est devenu sa seule justification.
Exode 32 : 31
Moïse retourna vers l'Éternel et dit : « Ah! Ce peuple a commis un grand péché. Ils se sont fait un dieu d'or. »
En s’adressant à son dieu, Moïse agit en procureur qui condamne un acte de lèse-majesté.
Il attend le jugement divin.
Exode 32 : 32
« Pardonne maintenant leur péché ! Sinon, efface-moi de ton livre que tu as écrit. »
Moïse ne peut pardonner à son peuple qu’avec l’assentiment de son dieu.
Exode 32 : 33
L'Éternel dit à Moïse: « C'est celui qui a péché contre moi que j'effacerai de mon livre. »
Pour le dieu de Moïse,
le seul coupable est celui qui n’obéît pas aveuglément.
Exode 32 : 34
« Va donc, conduis le peuple où je t'ai dit. Voici, mon ange marchera devant toi, mais au jour de ma vengeance, je les punirai de leur péché. »
Le peuple avait déjà été puni par Moïse, pourtant
ce n’est pas suffisant : le dieu de Moïse prépare sa propre vengeance.
Exode 32 : 35
L'Éternel frappa le peuple, parce qu'il avait fait le veau, fabriqué par Aaron.
Lorsqu’il frappe, c’est tel un autocrate, parce que son peuple
ne partage pas sa vision du monde.
L’évolution de l’homme a avorté, car la loi écrite s’avère
incapable de transformer les âmes.
Le seul respect d’un ordre établi ne peut en aucun cas
se substituer à l’empathie et au respect d’autrui.
Ainsi, à cette époque reculée de l’histoire du Moyen-Orient, les scribes ont parfaitement
vu les travers des peuples, comme ceux de leurs dirigeants.
Chaque époque a eu son lot de visionnaires capables de s’adresser à un peuple aveugle, qui se révèle, aujourd’hui encore, sourd à leurs conseils éclairés.
« Pour mener un peuple vers la liberté, il est indispensable de posséder un sens moral abouti. »
4 - Le "miracle" de la communication empathique :
(Suite)
Bibliographie :