« Si tu plonges longtemps ton regard dans l'abîme, l'abîme te regarde aussi. »




La matière,
cette inconnue.



4 - Que retenir :

A – Les grandes questions :

    Reste à répondre à de grandes questions :
    - la matière organique a été capable de générer la vie par un foisonnement d'adaptations. Mais que dire de la matière antérieure à cette matière organique ? Ne possèderait-elle pas déjà toutes les propriétés permettant la synthèse de la vie ?
Elle aussi a évolué, quoique de manière beaucoup plus lente et aléatoire, vers une infinité de corps célestes différents, chacun spécialisé dans l'élaboration de nouveaux matériaux.


    - Si la matière organique, issue de la matière minérale est capable de générer la conscience, pourrait-on alors dire que la matière minérale est à l'origine de la conscience ?


    Une planète « idéale » comme la Terre est-elle nécessaire à l'apparition de la vie ? Nous avons vu en effet que ce qui est bon pour l'évolution de la matière vers la vie, c'est la stabilité, facteur de transformation progressive.
Toutefois, on ne peut négliger les périodes destructrices qui se sont succédées au cours de cette évolution, d'abord lors du big-bang, puis au sein des étoiles.
Par exemple, les astrophysiciens nous apprennent qu'un trou noir n'est pas seulement un lieu d'anéantissement, mais qu'il est aussi un lieu d'où vont émerger des galaxies. Et, dans notre monde, le même effet de reconstruction et d'amélioration des conditions de vie succède aux destructions des guerres ou des révolutions.[cf : la paix indésirable].


    La similarité qui existe entre l’évolution de la matière et les comportements sociaux interpelle. C’est ainsi que les destructions qui résultent des guerres ou des révolutions sont souvent nécessaires pour amorcer un changement. Toutefois, elles ne font que donner l’illusion du changement. Comme les révolutions sur un cercle, elles ramènent le plus souvent au point de départ, celui à partir duquel va commencer la véritable évolution, une évolution qui peut décevoir par sa lenteur.


    Ainsi, en France, après une révolution qui a suscité bien des espoirs, deux siècles de transformations sociales n’ont pas encore abouti à une complète égalité entre hommes et femmes, et l’intérêt personnel prévaut toujours sur la réciprocité.

a - Cerveau, cellules et matière :
    Il est difficile d'imaginer que notre cerveau et notre corps grouillent de petites cellules dont chacune pourrait posséder une part de conscience. Toutefois, la science nous a déjà prouvé que notre compréhension du monde pouvait être complètement transformée. Aujourd'hui, notre esprit s'adapte à des concepts autrefois impensables tels la relativité, la courbure de l'espace-temps, le chat de Schrödinger à la fois mort ou vivant, les univers parallèles, et le don d'ubiquité des particules.
    Il est encore plus difficile d'imaginer que chaque particule de matière puisse posséder une « intelligence », voire une « conscience » qui lui permettrait de s'allier à la particule qui va lui apporter de nouvelles capacités. Pour le scientifique, il ne s'agit que de l'expression de champs de forces régis par des lois immuables qui ne peuvent être comparés à l'intelligence : au hasard des rencontres, deux particules peuvent se combiner, l'ensemble étant alors doté de capacités différentes.
L'homme, même s'il semble mû par son intelligence, ne fait finalement pas mieux lorsqu'il s'allie à un autre organisme pour trouver à la fois stabilité (couple), force (cheval), ou même lorsqu'il s'allie à la matière (ordinateur) pour accroître ses connaissances et ses capacités.


b – Que réalisent les cellules grâce à l'homme ?

          1 – L'homme imite les réalisations de la nature :
    Aujourd'hui, l'homme imite de plus en plus les réalisations de la nature (la peau des requins ou des dauphins pour les combinaisons des plongeurs, la couche imperméabilisante des feuilles de lotus pour les vêtements,...). Ce faisant, il reconnaît implicitement qu'il ne fait pas autre chose que ce que font des milliards de simples cellules dans le monde où il vit, ni même autre chose que ce qu'ont décidé de faire ses propres cellules nerveuses.

          2 – l'homme peut explorer la nature intime de la matière :
    C'est ainsi que, grâce à ses cellules, il est à même d'aller au plus profond de sa psyché, de découvrir les éléments les plus intimes de sa structure biologique comme d'explorer les éléments constitutifs de l'univers.
Inversement, c'est grâce à lui (l'homme), que ses propres cellules réalisent ce que chacune serait incapable de réaliser par elle-même. Ce qu'elles font par le biais de la structure humaine, n'est ce pas ce que l'homme réalise grâce à des constructions pharaoniques comme le LHC ?


L'Univers est à l'origine de l'homme. Celui-ci, après être allé au plus profond de sa psyché et des éléments les plus intimes de sa structure biologique,
explore aujourd'hui les éléments constitutifs de l'Univers.

c - Evolution et transformation de la matière :
    Lorsqu'on observe les événements qui ont suivi le big-bang, on constate une transformation permanente de la matière originelle.
Tout se passe comme si la matière qui constitue notre univers, à un moment donné, grâce à des capacités de transformation et d'adaptation innée, grâce aussi à l'existence de composants comme le carbone et l'oxygène, acquérrait le pouvoir d'évoluer plus rapidement, et même de choisir le sens de son évolution en se dotant de membranes isolantes.


    C'est alors qu'au bout du long cheminement de la matière organique, l'homme est survenu, se montrant capable de prolonger ses organes biologiques par des instruments construits à partir de matière minérale.
    Si, auparavant, son intelligence lui permettait d'exploiter, comme tous les autres animaux, des éléments préexistants dans son environnement, sa toute nouvelle intelligence va désormais s'appuyer sur la matière minérale : du métal pour les antennes qui scrutent l'univers, du sable transformé en verre pour les éprouvettes ou les observatoires astronomiques, et toujours le sable pour élaborer les microprocesseurs indispensables à l'analyse des informations collectées.
L'homme, à son niveau, réalise les mêmes prouesses de transformation que l'univers primordial qui a assemblé des particules en atomes, et que les étoiles qui créent toujours de nouveaux éléments.



d - Les instruments pour observer l'univers – Le doute :

    Nous savons que la conscience n'existe que grâce aux outils de détection que sont nos sens. Pourtant, il est encore impossible d'affirmer aujourd'hui que les cellules qui reçoivent et transmettent l'information possèdent la conscience de ce qu'elles font.

    Cependant, tout comme l'homme qui doute que d'autres formes existantes possèdent la conscience...


...il est possible d'imaginer qu'à tous les échelons de l'évolution, les assemblages de matière organique qui préexistaient à l'homme, et de matière minérale que l'homme est en train de créer, se posent la même question à ce sujet.


Imaginer ne peut devenir une certitude.

    La conscience naît des outils dont elle dispose.
Elle se développe grâce aux liens qui unissent ces différents outils.
Dans ces conditions, est-il possible de dissocier l'Univers de chacun de ses éléments, et de dissocier l'homme de l'Univers ?

B – la conscience :

a - L'origine de la conscience – matière est conscience :

    Malgré toutes ces interrogations en ce qui concerne l'homme, tout se passe comme si sa conscience était l'aboutissement naturel de l'évolution de l'ensemble de la matière, et que cette dernière était seule capable d'évoluer.
Elle évolue plus ou moins rapidement en fonction des matériaux disponibles, d'une manière continue et conforme aux lois qui régissent l'évolution de la matière organique et orientent notre pensée.
Pourrions-nous, d'ailleurs, répondre à des lois différentes de celles de l'univers qui nous entoure ?


    L'état actuel de nos connaissances ne nous permet pas de prouver qu'il existait quelque chose avant cet instant que nous désignons sous le terme de big-bang.
Les calculs permettent de formuler différentes hypothèses (univers en contraction, multi-univers, branes, trous noirs...), mais on peut aussi imaginer une énergie incapable d'évoluer avant sa transformation en matière.
Par contre, l'observation de l'univers dont nous faisons partie intégrante montre que seule la transformation de la matière aboutit à l'apparition de la vie, puis de la conscience par des processus simples que l'on retrouve à tous les stades de l'évolution.


    La vie ne serait-elle alors que l'aboutissement des lois qui régissent les interactions au sein de la matière (cf : Les mécanismes qui propulsent les cellules), et la conscience elle-même ne serait-elle que l'aboutissement de ces lois ?

    L'homme ne pourra certainement jamais affirmer que la matière est dotée de conscience. Il se situe en effet dans une échelle de temps trop courte, et le nombre de ses constituants chimiques est trop limité pour il sache un jour s'il vit dans un univers vivant.
Savoir comment fonctionne sa conscience et déterminer où se situe son centre de contrôle est davantage à son échelle. Mais, pour la comprendre et la reconnaître ailleurs qu'en lui, il lui faudra d'abord parvenir à exploiter les véritables capacités de sa propre conscience trop souvent influencée par le discours des autres.

Centre de contrôle Jupiter II du centre Spatial Guyanais - CNES.

Demeure donc la question : où retrouver la Conscience, et comment l'utiliser pleinement ?

Revenons à notre corps et à nos cellules.
    Que la conscience émerge d'un organisme aussi complexe que l'être humain semble aller de soi, puisque nous en faisons l'expérience.
Qu'elle prenne sa source dans le foisonnement des particules qui s'agitent dans les cellules est plus difficilement concevable!
Pourtant, notre pensée émerge bien des interactions moléculaires et bio électriques de la matière organique dont sont faites ces mêmes cellules.
Nous nous considérons comme un « être vivant organisé », et nous considérons que le neurone ou la cellule ne sont que des constituants primitifs. Pourtant, et bien qu'à une autre échelle, neurones et cellules résultent, tout comme nous, d'une organisation de la matière dont la complexité est, aujourd'hui encore, inaccessible à notre compréhension.


    C'est ainsi que nous pouvons constater, à chaque instant, que les constituants de la matière s'organisent et se communiquent sans cesse des informations dont le résultat est de nous permettre d'accéder à la conscience.
Peu de différence d'ailleurs avec ce qui se passe à l'intérieur même de l'ADN [cf : les gènes sauteurs].
Et pourtant, que de différences pour notre esprit !...
En effet, comment imaginer que les molécules qui constituent les gènes, qu'ils soient sauteurs ou non, sont l'équivalent des cellules d'un cerveau capable de penser et s'adapter à l'environnement.



Pourtant, si nous parvenions l'imaginer, le pas serait alors franchi entre la matière, sa capacité à évoluer par elle-même, et l'aboutissement à la conscience.


La conscience n'est pas une entité définissable : elle est l'aboutissement de l'évolution de la matière dont les transformations ont suivi un chemin continu jusqu'à son apparition.

« Si nous sommes une portion pensante de l'univers,
serait-ce à dire que l'univers peut avoir des pensées ? »

La véritable question n'est plus aujourd'hui : « Qu'est-ce que la conscience ? »
mais bien : « Qu'est-ce que la matière ? »


b - Le lieu de la conscience existe-t-il ?
    L'homme fait l'expérience de la conscience, et les chercheurs tentent de la localiser dans le cerveau.
Cette conscience découle de la capacité de perception et d'analyse dans le but de réagir.
Pour la perception, des sens multiples sont indispensables [cf : l'édifice de la conscience].
Pour l'analyse, d'autres cellules spécialisées et communicantes au sein du cerveau sont, elles aussi, indispensables.
Si le cerveau centralise ces différents éléments, est-il vraiment le lieu de la conscience ? En ce qui concerne l'homme, il est possible de l'envisager. Mais il est nécessaire, pour cela, de considérer que la conscience est distincte de la capacité de perception. Pourtant, l'expérience montre que, sans perception, il ne peut y avoir conscience.
    Que nous n'ayons pas conscience de la cause de nos réactions dans le cas d'un réflexe exclut-il que les cellules qui ont réagi à notre insu n'en ont pas eu conscience ?
Et qu'en est-il des êtres vivants qui n'ont pas la capacité de tri et d'inhibition des perceptions dont dispose notre cortex frontal ?

Le cortex frontal de l'homme n'a conscience qu'après la réaction réflexe.

Chez les espèces moins évoluées, ce qui est pour nous un réflexe ne pourrait-il être de l'ordre de la conscience pour la région qui perçoit et réagit ?

    Aujourd'hui, si la conscience n'est pas reconnue pour l'ensemble du monde animal, les recherches récentes, associant étude du comportement et imagerie cérébrale, reconnaissent la capacité de penser à la plus grande partie des représentants de ce règne, et ce dès l'apparition des neurones entre -1400 et -900 millions d'années.

c - La place de l'homme dans l'évolution de la conscience :

    L'observation du monde dans lequel nous vivons montre que la chaîne de la conscience ne s'arrête pas à l'homme et à son passé.

Evolution des outils de l'ADN.

Evolution des outils de la cellule.

    Or, l'homme est lui-même, aujourd'hui, à l'origine de la mise en œuvre d'outils en passe d'acquérir leur autonomie. La matière, grâce à lui, devient elle aussi « vivante », c'est-à-dire capable de s'autoorganiser.

Evolution des outils de l'homme.

    Comment fonctionne donc cette matière qui semble être à l'origine de tout ?
La physique quantique nous en donne une idée [cf : Les principes de la physique quantique], une idée qui sape les fondements mêmes de notre compréhension et de notre connaissance du monde.

    Grâce à cette matière aux propriétés quantiques, si différente des propriétés que nos sens sont à même de saisir, voilà que notre conscience de ce que peut être la matière constitutive de notre univers est bouleversée.

    Elle n'est plus aujourd'hui celle d'une foule compacte aux éléments indifférenciés, elle est celle de chaque être qui constitue cette foule, chacun se montrant capable d'agir tout à la fois avec logique, mais aussi de manière imprévisible. Et l'être le plus important est, comme dans la bande dessinée « où est Charlie ? », celui que l'on cherche car il se trouve peut-être là, ou peut-être ailleurs.


    Ainsi, la matière n'est plus aujourd'hui une masse d'atomes indistincts dont seul le nombre donne l'illusion d'un objet solide et accessible à nos sens : elle est celle de chaque atome, régi par des forces bien établies, et pourtant imprévisible.


    Quelle est alors la place de l'homme dans l'univers ?

    Nous avons vu qu'il n'apparaît plus comme l'aboutissement parfait d'une création ou d'une évolution, mais comme le représentant d'une simple étape, étape fondatrice de l'évolution à venir.
Sa place est aussi celle d'un explorateur de l'infiniment petit et de l'infiniment grand, celle d'un créateur capable, comme Geppetto, de donner vie à la matière, matière qui prend aujourd'hui le relais pour explorer le monde de la matière, et pourrait même aller jusqu'à coloniser l'univers...



L'être humain est le représentant d'un tournant de l'évolution au cours duquel la matière qui le constitue prend conscience
à la fois de l'infiniment petit et de l'infiniment grand, de son passé et de l'avenir.

« Si l'homme parvient à se connaître
par le travail des milliards de cellules qui oeuvrent en lui,
qu'en est-il de l'univers ? »

C – De l'introspection de l'homme à celle de l'univers :

    Que dire alors de la conscience ? Est-elle un phénomène biologique ou purement matériel ?
    Elle est reconnue comme une caractéristique de la matière organique. Le serait-elle aussi de la matière minérale ? Les propriétés de cette dernière, en effet, sont identiques à celle de la matière organique et sont indispensables à son existence.



    Ne brûlons pas les étapes car la science n'a pas encore répondu à cette question.
Pour l'instant, ce que l'on peut observer, c'est que la matière qui évolue acquiert, à un certain stade, la capacité de se transformer plus rapidement, et d'orienter le sens de son évolution, pour aboutir à ce que nous appelons la conscience.

    Si l'on examine une entité comme Internet, on ne peut considérer que cette entité possède la conscience. Bien au contraire, une multitude d'hommes aux commandes unissent leurs compétences pour organiser « intelligemment » les interrelations liées à la vie (commerce) et à la connaissance (échange d'informations).

    De même, lorsque l'homme observe l'univers, il le fait par l'intermédiaire de ses cellules : celles de la connaissance, celles de l'observation, celles de la mémorisation et celles de la comparaison...Il y a celles qui s'interrogent, et celles qui vont chercher des réponses auprès de celles qui les ont déjà acquises. Et puis, il y a les cellules nourricières sans lesquelles les cellules « chercheuses » ne feraient pas grand-chose.
C'est ainsi que l'homme observe l'univers : l'ensemble des cellules qui composent sa structure rassemble les informations en provenance de tous les horizons pour découvrir son environnement.


    Alors, si l'homme est un être vivant capable d'explorer l'univers, ne pourrait-on imaginer qu'il en va de même pour ses cellules dont les capacités de création et d'innovation dépassent de loin ce que l'on est capable d'imaginer ?

    L’homme s’interrogeant sur l’univers ne serait-il pas l’équivalent de cette petite cellule ?


    Dans cet univers extraordinaire que les chercheurs découvrent chaque jour, quelle est alors la place de l'homme ?
Est-il une création ratée, destructrice du monde dans lequel il vit ? Est-il au contraire l'élément nécessaire à la disparition d'un monde ancien ?
Est-il seulement un outil, l'outil indispensable pour assurer le passage de la conscience de la matière organique à la matière minérale ?
Est-il l'étape indispensable à la naissance des robots, tournant possible de la prochaine évolution de la matière ?
Et si ces derniers devenaient, à la suite de l'homme, la prochaine génération d'êtres conscients, la première génération de « matière non organique consciente », constitueraient-ils alors la prochaine étape d'un univers évoluant vers la pleine conscience ?

    Au terme de ces questionnements, une dernière hypothèse peut-elle être proposée ?

    L'homme n'est pas seulement un explorateur de la matière qui l'entoure ou dont il est constitué, il est aussi l'explorateur de sa propre psyché.

Si l'homme utilise des mots pour décrire la matière ou ses propres pensées, c'est la matière qu'il utilise pour créer ses mots et ce sont ses cellules qui les organisent.

    S'il le souhaite, la conscience qu'il possède lui permet aussi de faire son introspection grâce à ses sens et à ses cellules.
Mais alors, l'individu rne serait-il qu'une « cellule humaine », au sein de l'univers, permettant à celui-ci de se connaître ?

« L'homme observe-t-il vraiment l'univers ?
ou est-ce l'univers qui s'observe par l'intermédiaire de l'homme ? »

    L'homme s'observe intérieurement par l'intermédiaire de ses neurones.
Pourrait-on alors imaginer que l'Univers « s'observe » aussi par l'intermédiaire de l'homme ?
L'homme ne serait-il alors qu'un outil à la disposition de l'Univers, tout comme le neurone est l'outil qui permet à l'homme de s'observer ?
De la cellule ou de l'homme, lequel est l'outil de l'autre ?
De l'homme ou de l'univers, lequel est l'outil de l'autre ?

    Toutes ces questions restent sans réponse. Une seule certitude subsiste : la Conscience dans sa totalité ne peut s'appréhender et se comprendre avec notre seule conscience rationnelle... Saurons-nous un jour donner sa pleine importance à notre conscience émotionnelle, et faire en sorte que les deux travaillent de concert ?

    La question qui se pose désormais est de savoir à quel moment de l'évolution de la matière on peut considérer qu'il y a simple réaction chimique ou véritable intelligence.

« L'ensemble de ce qui existe participe à la conscience.
Pourrait-on alors parler d'un Univers conscient ? »






5 – Evolution de la matière en images : (suite)